L’an dernier a été une année d’opportunité pour les hackers. Pendant que le monde entier était occupé ailleurs, par un sujet de vitale importance, les hackers ont peaufiné leurs attaques. Ils ont profité de la désorganisation qu’a entraîné le Covid-19 pour attaquer entreprises et sociétés. Comme jamais auparavant, les cyberattaques ont explosé. Sur le territoire français, 9 organisations sur dix en ont fait les frais, en tout cas, ont été visées.
La première cible des hackers
Evidemment, les hackers se sont adaptés à la situation, ce qui veut dire qu’ils ciblent ce que le monde recherche avidement en ce moment : les vaccins. Ils attaquent aussi bien les fabricants que les innombrables acteurs dans la conception des vaccins, jusqu’aux transporteurs. L’exemple le plus frappant en France a été la cyberattaque lancée sur le fabricant français de vaccin Farva. Cette attaque a paralysé une quinzaine d’usines de ce fabricant, ce qui nous a rappelé l’attaque contre l’Agence européenne du médicament en Amsterdam, juste une semaine avant. Or, toutes les données à caractère médical et médicamenteux sont hyper sensibles.
Qu’est-ce qui intéresse les hackers ?
Depuis 2021, ce sont donc surtout les acteurs du vaccin qui intéressent les hackers mais en fait, ils ont profité de la panique qu’a provoquée la crise sanitaire. Toutes ces entreprises qui ont dû mettre en place en urgence le télétravail ont été des portes ouvertes pour eux. L’utilisation d’ordinateurs personnels, l’ignorance des salariés par rapport à la cybersécurité, l’absence de VPN et bien d’autres facteurs ont été du pain béni pour les pirates de l’informatique. En réalité, sur le plan mondial, la France est quelque peu en retard sur la question de la cybersécurité, raison pour laquelle le gouvernement a décidé de créer le Campus cyber français. Celui-ci rassemblera environ une soixantaine d’entreprises françaises qui constituent l’ensemble de l’écosystème français de la cybersécurité.